Pas seulement. La souffrance est humaine. Tout le monde traverse à un moment de sa vie des bouleversements, des pertes, des traumatismes, qui sont parfois difficiles de traverser seul, ou de partager avec ses proches.
Le psy est là pour soutenir toute personne en souffrance qui le souhaite.
En analyse, cela est possible, mais pas nécéssairement! Cela dure le temps dont vous avez besoin. La durée du travail, ainsi que la fréquence des rencontres, s'établissent en concertation avec le psychologue.
La moyenne d'un suivi en thérapies brèves, comme je vous le propose, se situe entre 10 et 12 séances.
Pour les enfants, une ou deux rencontres peuvent parfois suffire. Pour certains adultes aussi.
En effet, jusqu'à ce jour, le psy ne possède pas de baguette magique. Le packaging avec une solution toute faite selon le problème non plus. Tout du moins je ne suis pas en mesure de vous le proposer.
Néanmoins, si le psy ne peut connaître "LA" solution, il aide chacun à trouver la sienne, à la construire.
Pour cela, chaque psychologue possède sa propore boite à outils. Vous trouverez dans la mienne : les outils de médiation tels que la relaxation, l'art-thérapie, les contes et métaphores. Mais aussi les thérapies cognitivo-comportementales, et les thérapies brèves. Chacun de mes outils place l'émotion au centre de la thérapie.
Un psychologue parle (je vous l'assure!) mais pas tout le temps.
Il s'exprime pour vous guider, pour vous permettre de vous entendre dire certaines choses et parfois pour vous permettre de prendre de la distance par rapport à une situation.
Il ne juge pas, il ne critique pas, il n'impose pas.
Si les silences sont trop pénibles, il est aussi là pour l'entendre.
C'est variable. Dire que cela ne coûte pas serait mentir dans bien des sens...
Il existe des tarifs adaptés à chaque situation (étudiants, chômage) et type de rencontre (individuelle, de couple ou familiale). Si vous avez des difficultés financières il est important d'en parler à votre psychologue. Cela ne doit pas être un frein à votre démarche.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle. Elles sont de plus en plus nombreuses à prendre en charge une partie ou la totalité des séances.
On ne consulte pas par faiblesse. Il s'agit d'une démarche parfois difficile qui demande une certaine force, un regain pour s'en sortir lorsque seul on ne peut plus y arriver.
Nos forces ne sont pas constantes, et parfois le sort semble s'acharner. Il arrive alors qu'on ait besoin d'un tiers professionnel pour nous permettre de (re)-trouver des ressources internes ou externes afin de continuer à avancer.
Il est parfois nécessaire d'être aidé pour s'en sortir, mais cela dépend toujours d'un choix personnel et intime, de ce qu'on pense devoir faire ou mériter...
Il n'y a pas d'obligation à raconter sa vie, ni d'obligation à revenir dans le passé pour trouver la raison à notre souffrance et pouvoir en sortir.
Toutes les thérapies n'ont pas la même approche. Cela dépend de vos attentes et de vos demandes.
S'il arrive que ces aspects soient abordés, c'est que la personne en aura ressenti le besoin. Certains souvenirs sont plus douloureux lorsqu'ils sont tues.
Une thérapie n'est pas une suite de rencontres tristes dont vous repartez toujours les larmes aux yeux. Vous dire que c'est facile et merveilleux, non plus, cela serait vous induire en erreur. Mais il est important que vous puissiez savoir (et pourquoi tester par vous-même) qu'une thérapie comprend aussi des moments agréables, et de découvertes.
Il est fondamental d'en parler avec lui.
Cela permettra soit une continuité de vos échanges sur de nouvelles bases, soit une orientation vers un professionnel susceptible de mieux vous correspondre.
Il existe autant de psys que de couleurs dans l'arc-en-ciel, et certaines nous conviennent mieux que d'autres. Il ne faut pas avoir peur d'en parler et d'en changer. Votre psychologue doit être en mesure de vous réorienter si nécessaire.